samedi 27 août 2011

de St Mary à Bryher

Samedi: Toujours beau temps. pas un souffle de vent. 

Nous restons tranquillement au mouillage jusqu'en milieu d'après midi. Nous irons ensuite avec le courant favorable dans le lagon pour aller chercher un mouillage à Bryher.

Ce matin Antoine et Anatole  décident de plonger sous le bateau pour regarder l'hélice  et retirer les algues que nous prenons à chaque traversée. Il va vraiment falloir que nous trouvions une solution à ce problème qui nous ralenti beaucoup dans les navigations au moteur.
L'eau est froide: 15 à 16 ° au sondeur. Ils mettent leurs combinaisons et plongent vaillamment. Anatole ne reste pas 5 mn sous l'eau. Antoine, malgré sa combinaison complète n'arrive pas à se réchauffer. Il ressort avec les mains gelées après 1/4 d'heure.

Nos hommes, malgré nos origines nordique et viking, ne sont pas en mesure de fêter le nouvel an danois en plongeant dans l'eau froide de la mer du nord!!!!

La pèche est bonne et Antoine ramène des grands fils d'algues qu'il a dégagé de l'hélice malgré le coupe orin tranchant en place.



Nous réfléchissons à un système pour écarter les algues et avons repéré il y a quelque temps un bateau qui avait fait souder une barre inox fixée devant la sortie de l'arbre d'hélice pour rejoindre la partie fixe du safran. Cette idée nous parait très séduisante. Voici ci dessous une "maquette" artisanale élaborée sur PC, avant de la soumettre à la réalisation. 


Si certains voileux ont de l'expérience sur cette question et trouvé des solutions satisfaisantes, nous sommes preneurs de bonnes idées...

Voilà les algues en question, fort belles et gracieuses dans le mouvement de la mer, mais très désagréables pour le mouvement de l'hélice!

Himenthalia elongata
















En milieu d'après midi, nous levons l'ancre et quittons notre mouillage tranquille pour rejoindre l'ile de Bryher. Il fait un temps magnifique, et pas un souffle de vent à l'horizon.  Ce sera donc au moteur que nous longerons le rivage de St Mary avant de traverser le lagon vers le nord . 

Le mer monte et nous passons sans soucis entre Samson et Tresco flats. Même à marée haute, il n'y a que deux mètres d'eau au sondeur. 

The Flats. High tide

Nous installons par cette mer d'huile,- ce que nous ne ferions pas autrement- le PC sur le pont pour suivre avec  précision notre passage entre les rochers et les bancs de sable. 
Anatole met un ligne de traine à l'eau malgré nos réticences (sans succès, ce qui confirme nos prédictions). 



Nous rejoignons Bryher sans soucis et mouillons dans Green bay, tout près du rivage cette fois-ci. Il y a quelques bateaux autour, tous bi-quilles ou dériveurs, qui échouerons dans la nuit. Les fonds semblent surs. Il y a quelques algues et nous ferons dans la soirée une manœuvre pour éviter un gros caillou sous le safran. Tout est calme et paisible. Nous en profitons car une dégradation de la météo est annoncé par le nord-ouest. Pas de PB. Nous sommes bien à l’abri à cet endroit.

vue sur notre mouillage. Green bay
le Phoenix à Green Bay










Nous avons une belle soirée devant nous. Nous décidons d'aller à terre explorer l'ile.


Il y règne une atmosphère paisible,  aucun véhicules, à part quelques tracteurs ou utilitaires. Nous débarquons tout près de l'église dans laquelle nous faisons une halte spirituelle. Les vitraux contemporains sont réalisés par un artiste local et la vue sur la mer est propice au recueillement.


 Puis nous partons explorer l'ile, le village, les ruelles, et gravissons un point culminant d'où nous réalisons une petite vidéo panoramique, "très amateur".




Nous admirons le paysage et la vue sur l'archipel et plus particulièrement sur Tresco. Avec la marée qui descend, nous voyons Tresco flats se découvrir. Plus vers le large, Hell Bay, le sound.

Hell bay

Vue sur Tresco
the flats à marré basse
 
 
Tresco sound. Cromwell castle











Nous faisons notre "shopping" dans les petites cabanes garnies de produits frais (légumes et fruits de saison, œufs, confiture, volailles et poisson...) par les fermiers de l'ile qui cultivent des petits lopins de terre entourés de haies et de murets, à l’abri du vent marin . Chacun se sert et verse son dû dans une boite. La confiance règne et cela fait du bien en ces temps de doute, suspicion, peur ambiante, contre laquelle nous luttons fortement pour qu'elle ne s'installe pas dans les esprits de la famille.
Pour ce qui manque, nous nous arrêtons à la nouvelle épicerie du village . C'est un bel éco-bâtiment en bois, tout neuf, et les rayons sont remplis de produits variés et adaptés aux besoins des villageois, plaisanciers, et vacanciers. Un peu plus loin nous trouvons des chèvres et une fermier qui fait du fromage et un pêcheur qui ramène du homard chaque jour.
On pourrait rester là longtemps. Il y a tout ce qu'il faut pour substituer, le tout accompagné de sourires et de soleil ce jour là. 







Notre promenade se termine par un détour le long du littoral et nous passons par le sud et la plage pour rejoindre le bateau . 



















 
 La nuit tombe doucement sur la baie et enveloppe le bateau . L'eau est claire et les algues flottent gracieusement jusqu'au moment de se poser sur le sable ferme.

Le lendemain, nous irons en excursion sur l'ile de Tresco. 





















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