samedi 5 septembre 2009

entre Fréhel et Saint Malo

Nous sommes très contents d'accueillir Augustin à bord. C'est la première fois qu'il navigue avec nous depuis la mise à l'eau du Phoenix.

Pourquoi ce jour précisément le vent vire-t-il à l'est?
C'est justement notre route pour aller aux Chauseys et en plus il mollit toute la journée. Nous tentons le coup, mais contre courant et au moteur. Après deux heures de navigation, l'équipage est déçu et la tension monte . Plutôt que de forcer chacun coute que coute, nous faisons demi tour au large de Saint Malo et décidons de passer la nuit aux Hébiens. La première impression est mitigée, mais nous sommes content d'être tous ensemble.

Puis arrivent les préparatifs pour la nuit.
Nous sommes sept à bord maintenant! Toutes les couchettes sont investies. Chacun y met du sien malgré l'espace individuel réduit au maximum. Dommage que nous n'ayons pas de photos car c'était intéressant à voir.

Verdict du matin: Augustin est très grand! (ça, nous le savions déjà, depuis le premier jour, il y a 19 ans!). Il a besoin de plus d'espace. Nous tentons de le raisonner en expliquant que nous avons beaucoup de chance d'avoir une telle hauteur sous barreau (1,85m), mais il n'est pas convaincu.
Heureusement, la journée s'annonce belle et un petit déjeuner copieux auront raison de son mécontentement.

Nous voilà donc parti à travers les rochers du sud de l'ile vers fort la latte. Cette fois tout le monde affiche un beau sourire et nous déjeunons au pied du fort parmi quelques bateaux.
L'après-midi sera dédié aux activités "plage": plongée, baignade, bronzing,


et se termine par la visite du château. Ce jour là, animation spéciale autour des fêtes médiévales. L'idée est sympathique, et l'on s'y croirait, mais le succès de la manifestation rend la visite fastidieuse. Nous profitons malgré tout de la vue et faisons nous même le guide pour ceux qui découvrent les lieux.









Nous rentrons dans la soirée sous spi à Saint Jacut et cette fois, la nuit sera appréciée de tous. Il faut toujours un petit temps d'ajustement.
Augustin pense déjà à son retour car il doit travailler pour son club de Kayak le lendemain. Mais il devra attendre la prochaine marée pour rentrer car notre annexe s'est glissée entre les deux quilles du bateau à la marée montante et nous ne pouvons pas la dégager. Nous sommes donc à flot sur le dinghy pendant quatre heures. Ce sera l'occasion pour les enfants de rêver à l'achat d'un "zod", et pour nous de tester la résistance du-dit radeau! Incroyable, il a tenu bon et semble intact.Nous savions que "avon" était d'une bonne facture, mais là, nous sommes bluffés. Les mouvements du Phoenix étaient étranges pendant cette péripétie , mais tout se termine au mieux. Les jeunes repartent et nous faisons une petite promenade dans le village ainsi que quelques emplettes culinaires.

Nous voilà donc arrivés au mercredi de notre troisième semaine à bord!
Jeudi, nous rentrons à Saint Malo dans l'après-midi et passons la nuit derrière le barrage , à la Richardais.

C'est là que le vendredi..... Nous sommes à nouveau abordés par une autre joyeuse troupe Orléanaise.
Mais... nous étions prêt. Nous les attendions d'un pied ferme et marin!
Ce dernier jour est chaud et animé. Pas un souffle d'air pour gonfler les voiles, mais les ados sont content de la visite des amis.
Nous remontons donc la Rance jusqu'à Dinan pour aller manger une glace, avec Morgane, Marjorie, Armelle et Romain . Et Diddl? il n'est pas là?
Nous trouvons notre idée très "chic" et accostons joyeusement dans le vieux port .

Et le soir , nous terminons sur un bon diner avec vue imprenable sur la baie de Lancieux.
Après, ce sera Dodo, rangements, nettoyage et retour au bercail.
Claire qui se lève toujours tôt, quoiqu'il arrive, aura la joie d'admirer un lever de soleil mystérieux dans la brune de saint Samson avant de s'attaquer aux préparatifs du retour.


La journée est bien remplie et fatigante, mais qui nous attends à la maison?

Même un peu floue, elle fait le bonheur de tous.

Cannelle, quand est-ce qu'on peut l'emmener sur le bateau nous ont supplié les enfants pendant ces trois semaines.

Une chose est sûre, c'est que ces bonnes vacances nous aurons donné à réfléchir sérieusement sur notre rôle de parent et nous organiserons nos prochaines pérégrinations nautiques en conséquence.
Bonne rentrée à tous
bises nautiques
Claire & Antoine
Augustin
Joséphine
Constance,
Anatole
et Cannelle à distance...



mercredi 2 septembre 2009

De Tréguier à Fréhel.

Tréguier. Rivière chargée de souvenirs familiaux. Claire n'y est pas revenu depuis 30 ans, période où elle naviguait en famille sur Saudade, le Kingfisher26 de ses parents. Elle avait 13 ans.

En vrac:
- grand-mère (Vyvien) était tombé à l'eau, depuis le ponton. Grosse frayeur mêlée à une franche rigolade de tout le monde sauf de l'intéressée bien sûr, qui est frigorifiée et furieuse.
- On y avait acheté deux duvets qui sont encore utilisés sur notre Phoenix
- Claire a eu droit à une paire de bottes "aigle" blanche qu'elle porte toujours. C'était la période où elle faisait autant attention à son look que sa grande fille aujourd'hui.
- l'arrivée au ponton est hasardeuse sans un bon moteur car le courant traversier complique l'amarrage. Saudade en avait fait l'expérience et y avait laissé un peu de peinture.

Aujourd'hui, nous arrivons sous la pluie, à la voile, à l'étale.
Tout est calme et silencieux.
Le rivage est bordé de belles maisons, de taille et styles variable.
Nous nous régalons et le ciel se dégage.

A l'arrivée le maitre de port nous accueille et nous l'observons plus tard manier son bateau avec dextérité pour guider les plaisanciers dans leurs manœuvres d'accostage.



Les enfants apprécient cette étape "marina". Claire utilise la laverie jusqu'à la fermeture. Nous fêtons l'anniversaire d'Antoine.
Un plein de courses et une belle promenade en ville le lendemain donnent à Claire et Antoine l'envie de revenir visiter cette ville sans les enfants qui n'apprécient que modérément les visites touristiques.
Dans le panier de papa et maman, il y a des steaks et des frites!!!!!avec une bonne rasade de Ketchup. Que du bonheur dans l'assiette pour nos jeunes et Anatole prépare ce bon repas.

Nous voilà rassasiés et repartis pour passer au milieu des cailloux vers les Héaux et Bréhat. Nous sommes au près, puis après avoir viré la bouée ouest , nous pouvons abattre et hisser à nouveau le spi. Nous passons au milieu des remous entre la rivière du Trieux et le nord de l'archipel. Les enfants toujours sereins nous étonnent. C'est pourtant assez impressionnant de réaliser la force de ces courants marins qui réveille toujours cette sensation d'humilité face à la mer.
Après une courte escale à Bréhat pour la nuit, nous traversons à nouveau la Baie de Saint Brieuc pour pouvoir accueillir Augustin le lendemain.

Quelle ne sera pas la joie de l'équipage de voir de près des dauphins nager autour de nous. Tous aux jumelles et c'est quand même plus excitant qu'à Marine-land, même si c'est en Californie.

Le grand Léjon au milieu de la Baie et Joséphine contente à la barre.

Sans parler de "marin junior", notre pilote rebaptisé, qui nous décharge agréablement dans les longues navigations simples. Encore une nouveauté de cette année que nous avons adapté avantageusement à notre Biloup.
Nous voilà en fin d'après-midi au pied de Fréhel après quelques virements de bord car nous sommes à nouveau au près serré et une fois en Baie de Saint Cast, arrivons rapidement avec l'aide du flot aux Hébiens, puis à saint Jacut à la tombée de la nuit. Nous connaissons bien le petit port du Chatelier ce qui nous permet de mouiller sans inquiétude dans la pénombre, à l'abri de la houle. Augustin nous rejoindra le lendemain selon nos consignes. Nous partons sans tarder car les coefs diminuent fortement et nous risquerions de rester coincés là si nous ne prenons pas garde à la hauteur d'eau. Tout va bien. Nous avons bien dormi et il est à l'heure.

Cet échouage nous permettra de constater que notre safran a été sérieusement endommagé . Une des ailettes latérale est cassée. C'est la deuxième fois!...Probablement le résultat de notre échouage malheureux et mouvementé à Locquirec. Cela ne porte pas de conséquences à la navigation, mais nous avions constatés depuis ce jour que nous échouions penchés vers l'arrière, sans avoir établi le lien avec la mésaventure. En fait , les ailerons latéraux donnent un support à l'arrière qui évite au bateau de s'enfoncer dans le sable ou la vase lors des échouages. Nous décidons donc que nous remplacerons ou réparerons le safran cet hiver, en fonction des conseils que nous obtiendrons au chantier .

jeudi 27 août 2009

baie de Lannion

Nous partons ensuite explorer plus vers l'ouest.
Nous hésitons entre la baie de Lannion et pousser jusqu'à l'ile de Batz.

Après avoir épluché nos différents guides nautiques, nous avons l'impression que la découverte de la baie de Morlaix et la pointe occcidentale de Bretagne méritent une exploration complète. Ce qui n'est guère possible au vu de notre "timing". Nous devons inclure dans notre périple la venue d'Augustin et envisager notre retour tranquillement vers l'est .

Ce sera donc la Baie de Lannion.


Lorsqu'il était jeune, Médéric, le frère de Claire était lycéen à Plestin les grèves et Habitait sur le bateau de ses parents, mouillé au fond de la baie, à Toul an Hery.
Nous partons donc en "pelerinage" sur les traces de toute une tranche de vie de la famille.


Dans un premier temps, nous nous dirigeons vers la rivière de Lannion, que nous remonterons jusqu'à la ville.
Nous arrivons à marée basse et savons que l'entrée est délicate, coupée d'une grande barre de sable, jusqu'à très près du rivage sud. Toujours grâce au sondeur et au traceur sur le PC, la navigation se fait mètre après mètre et nous permet de passer par 1;10m d'eau à certains endroits. Nous explorons l'entrée de la rivière avant que la marée ne monte et nous permette de remonter . Nous mouillons, abrités derrière un premier virage de la rivière, au pied du Yaudet,
village classé et typique, perché en haut du rivage, dominant l'entrée
de la rivière, accessible par un petit chemin escarpé. La vue est magnifique et nous profitons d'une belle soirée. A marée haute nous remontons jusqu'à Lannion, mais comme mentionné dans le guide nautique, la promenade ne vaut qu'à peine le détour. Nous avons l'habitude de bien plus beaux rivages, sur la Rance, les rivières du Trieux et du Jaudy, et aussi en Bretagne sud. La rivière de Lannion n'est que peu investie et ne semble être qu'un cours d'eau au milieu d'un environnement rural. Pas de bateaux à quais et peu de signes de vie maritime aujourd'hui. Nous revenons au pied du Yaudet et sommes ravis de ce petit lieu péservé.

Le lendemain, nous traversons la baie pour rejoindre Locquirec après avoir exploré Toul an hery. Nous hésitons à mouiller là au fond de la baie, mais finalement, nous optons pour la petite station de Locquirec, avec l'idée d'y passer la journée suivante. Un autochtone nous conseille de prendre une bouée réservée aux visiteurs devant la jetée, ce que nous faisons par manque de place. A l'occasion d'une promenade nous découvrons plusieurs galeries et expos à Locquirec et Claire a un coup de foudre pour les œuvres du peintre patrice Pantin exposées à la galerie rejane louin. Dommage qu'une toile mesure 1.40x1.10m et ne rentre pas dans le bateau, et qu'elle "n'entre" pas non plus dans son budget. Mais le plaisir de l'œil est là et authentique.
Nous faisons le tour de la pointe et passons un long moment à admirer les surfers sur les vagues. La houle aurait du nous alerter. La nuit a été gâchée par un échouage musclé. Notre bouée est juste au niveau de la remontée de sable sur laquelle les vagues viennent rouler . Nous sommes donc inquiets au moment de nous poser par les mouvements du bateau qui nous paraissent interminables. D'autant plus que nous savons ce qui nous attend probablement le lendemain à la marée montante. Nous n'avons pas d'autre solution que d'attendre en croisant les doigts. Effectivement, nous serons chahutés de même à 8h du matin et décidons aussitôt de ne pas rester une autre marée.

Le temps est gris, ne nous donne pas envie de passer la journée à la plage, et c'est sans regrets que nous repartons.
La grande Baie de Lannion, qui découvre quasiment en totalité, et laisse apparaitre deux fois par jour des immensités de sable, et dont on a beaucoup parlé cet été avec les problèmes liés à l'algue verte, ne nous aura pas laissé un souvenir impérissable, mais c'est malgré tout avec intérêt que nous y sommes venus faire un petit tour.


Une belle journée de navigation s'annonce,malgré un temps un peu maussade. Nous sortons rapidement de la baie avec la fin de la marée descendante et nous nous trouvons au large , juste au sud du plateau de la Méloine à la renverse. Lorsque le flot nous porte à l'est à nouveau, nous allons à 7noeuds sur le fond et passons rapidement devant l'Ile grande, sommes portés avec amusement dans les marmites entre les sept Iles et Ploumanach, et nous dirigeons vers les Héaux. Nous sommes à deux heures de la pleine mer devant la rivière du jaudy et nous laissons tenter par la remontée de la rivière jusqu'à Tréguier. Après une belle navigation, bien ventée et au portant, le ciel s'assombrit et nous finissons emmitouflés et mouillés dans nos cirés. Nous sommes surpris par le clapot qui s'est levé au croisement de plusieurs courants, bien que rapidement abrités. Nous remontons à la voile assez loin dans la rivière dans un silence bienfaisant après cette journée bien remplie. Ce jour là encore, et chaque fois que cela était possible, nous avons hissés notre spi et les enfants commencent à bien comprendre les réglages délicats et propres à cette voile.

La vidéo montre une partie du moment où l'on hisse la voile, et la photo, c'est une fois les réglages au point!




mardi 25 août 2009

autour des sept iles

L'an passé, les conditions météo ne nous avaient pas permis de nous approcher suffisamment des sept iles pour observer les oiseaux sereinement . Nous sommes bien décidé à remédier à cela cette année. Le dimanche matin après une nuit bien calmement posés et un bon petit déjeuner, nous faisons cap vers l'ile aux moines, la seule sur laquelle on puisse débarquer et nous faisons le tour de l'archipel avec les jumelles autour du cou. Nous longeons les iles par le sud vers l'ile Rouzic en passant au plus près des ilots. Les enfants sont content, ils cherchent des phoques et à identifier les différentes colonies d'oiseau. Nous savons que les macareux moines sont déjà partis en migration alors nous les imaginons.

Claire guide la nav. avec l'aide du traceur sur le PC, ce qui la rassure au milieu de tous ces cailloux.
Nous contournons l'ile Rouzic et pouvons observer les fous de Bassan nichés et en vol. Le spectacle est impressionnant. Les odeurs aussi!
Puis nous nous éloignons un peu pour tirer un bord au large et remonter au près vers l'ouest de façon à pouvoir rejoindre Ploumanach dans l'après-midi. Nous explorons l'anse Sainte Anne où nous aurions volontiers passé la nuit, mouillés au milieu du chaos de granit rose, mais optons pour le port et ses facilités.

Nous décidons ensuite de nous rendre aux sept iles le lendemain en vedette afin de profiter des connaissances et commentaires des guides locaux.
La vitesse du "vaisseau" qui soulève des gerbes d'eau, fait sensation sur nos jeunes marins.

La visite commentée est forte interessante et complète les observations que nous avions fait la veille en novices. Tout le monde est attentif et profite largement de la visite. Nous avons même eu la joie de voir un phoque dormir tranquillement au soleil.

A notre retour, nous découvrons que le bus qui devait nous ramener au port vient de passer.

Moue et soupe à la grimace pour un bon moment quand nous décidons de rentrer à pied par le chemin des douaniers.
Finalement les paysages et la ballade et un bon gouter en cours de route auront le dessus sur l'humeur du départ.

Bilan: encore une bonne journée,
si nous arrivons à faire fi
des piquants qui la ponctuent.


Le soir dans le port, les enfants sont étonnés de découvrir une autre approche de la musique avec les chants de marins qui résonnent dans le port. Intrigués, ils s'en approchent et se prennent au jeu. On leur chante même la chanson du mal de mer qu'ils reprennent en cœur le lendemain en navigation.

lundi 24 août 2009

réconciliés avec Port Blanc

Après une journée paisible à Bréhat, nous hésitons sur notre prochaine étape. Les rivières du Trieux et du Jaudy ne nous tentent pas vraiment pour cette étape, mais nous n'avons que peu d'endroit où arriver à la marée basse. Car nous devons partir à la marée descendante, pour ne pas rester scotchés devant les Héaux de Bréhat . De fait nous partirons avec le jusant qui nous porte à l'ouest, mais jusqu'où? Perros Guirec n'est accessible qu'à marée haute, et comme l'an dernier nous risquons d'être coincés par les faibles coefficients. Ploumanach: même topo. Il nous reste Port Blanc , mais nous en gardons un mauvais souvenir de l'an dernier suite à une nuit très ballotés. La marée haute léve un clapot déplaisant par dessus les rochers de l'entrée de l'anse lorsqu'on est aux bouées visiteurs. Si nous arrivons à avancer un peu loin au fond dans l'anse, nous pourrons nous échouer et éviter cela. Nous décidons de tenter le coup. Bien heureusement inspirés sommes-nous.

La navigation a été plaisante et interessante.



Joséphine barre et Anatole observe l'horizon.





Nous avons eu des discussions de fond avec nos jeunes qui se posent plein de question sur la vie, l'amour , les amitiés et autres préoccupations du moment.. Claire est largement sollicitée pour ses éclairages et son écoute, qui tente de rester ceux de la maman et pas de la "Pro", qui est en plus sensée être en vacances.....

Bien que controversé, nous avons adoré voir le film L.O.L avec les filles cette année, qui nous a ouvert les yeux sur leur univers et nos décalages inévitables. Voir ce que nous vivons à travers les yeux des autres permet de prendre un peu de distance avec nos propres difficultés et interrogations.


C'est un des points fort de ces vacances en huis clos, que d'avoir évoqué ensemble les points sensibles et important, plutôt que de les éviter lorsque chacun vaque à ses occupations toute l'année et /ou se retranche dans sa chambre ou dans ses activités.

En fin d'après-midi, nous arrivons à Port Blanc. Nous faisons un petit tour de reconnaissance et mouillons tout près de la cale de mise à l'eau avec une ancre arrière pour éviter de tourner sur les autres embacations. . La marée descend encore. Il fait plutôt beau. Les enfants enfilent leur combinaisons et se jettent à l'eau. Nous apprécions toujours le confort de notre jupe arrière et de la porte/échelle pivotante qui facilite l'accès au bateau. Anatole cherche des étrilles autour du Phoenix qui se pose doucement et nous préparons un barbecue à terre.


Nous voilà bien content d'être à Port Blanc.









Après une partie de cartes, extinction des feux. L'avantage du mois d'aout, c'est que les jours commencent à raccourcir, et nous nous couchons vraiment plus tôt. Cela contribue au repos de tous car je suis persuadée que nous manquons de sommeil dans l'année.

Le lendemain matin, Il Pleut. Vraiment!

Et cerise sur le gateau, le maitre du port nous demande de quitter notre mouillage . Aucun bateau n'est plus autorisé à mouiller dans l'anse. Nous devons partir. De façon étonnante, personne ne râle! Nous ne comprenons pas toujours le fonctionnement interne des ados. Chacun enfile sa tenue de combat. Josephine accorde les couleurs et Constance s'occupe de son confort. Là nous les reconnaissons bien. Nous allons devant Perros-Guirec, mouiller un peu en avant du port de plaisance, à côté d'un Biloup30. Nous les repérons de loin maintenant, et on a l'oeil affuté.


Ce qui se voit au loch, c'est que dès que la brise se lève, le bateau marche bien. Là, nous sommes entre 5 et 7 noeuds avec un petit courant, ce qui nous indique 8 noeuds sur le fond. Autant dire que rejoindre Perros s'est fait en un rien de temps, et tout le monde était ravi de cette nav. sans risques et rapide. On se prend vite au jeu du réglage des voiles et des performances, mêmes modestes.
Mouillage facile avec échouage et après-midi de promenade avec un brin de courses. Ballade sur le port à la nuit tombée.
à demain....