J3: passage de l'écluse de Saint Malo, repérage des chenaux, calcul de marée (par Joséphine qui est devenue experte) , réglage des voiles, adaptation des vetements aux conditions météos (écharpes, polaires, bottes et cirés pour se protéger du vent....) et cocculine pour notre nouvelle embarquée dont l'oreille interne semble avoir du mal à s'adapter aux mouvements imposés par la mer. Tout l'équipage se cale et nous faisons route directe vers l'archipel.
Et puis, une fois arrivés, nous nous sommes amarés comme des pros cette fois avec l'expérience de la semaine precédente en tête. En effet , cette péripétie revient alors vite en mémoire lorsque nous étions arrivés plein vent arrière, assez soutenu, et courant contre nous. Ce qui nous a valu une manoeuvre musclée pour ramener le bateau dans l'axe entre deux bouées. Nous avons dû nous servir de toutes nos amares disponible, de nos winchs et de la force de nos bras, et évalué, par la force des choses, la puissance du courant dans le coin.
Ce qui fait que lorsque les enfants se baignent, nous sommes sur le qui-vive et ils sont même parfois attachés. Il vaut mieux attendre la renverse pour plus de sérénité.
Juliette retrouve vite ses esprits après un bon goûter et entraine ses cousines dans un bain de mer. Constance se défile (l'eau est vraiment fraiche) prétextant qu'elle ne doit pas mouiller ses agrafes....Hum! t'es sûr?
Puis vient le moment d'une excursion des ilots alentours en dinghy. Après la première tentative de maniement du hors-bord , nos demoiselles reviennent à la rame et trempées par les embruns. Et oui, il faut apprendre à gérer la vitesse et le clapot. On rigole bien, on met une nouvelle tenue plus étanche, et c'est reparti avec les épuisettes cette fois-ci, et l'espoir de dénicher quelques crabes et crevettes. Avec les explications et conseils d'Antoine, elle s'en sortent mieux.
Elles réveillent ,par la même occasion, la curiosité des bateaux alentours, et des "bateaux-stopeurs " profitent de leur gentillesse et jeunesse pour se faire débarquer à terre. Petit recadrage de notre part. Réaction immédiates des filles: "mais quoi, il va rien nous arriver"!!! Non, non, il s'agit juste de ne pas dire oui à toute demande.
Elles réveillent ,par la même occasion, la curiosité des bateaux alentours, et des "bateaux-stopeurs " profitent de leur gentillesse et jeunesse pour se faire débarquer à terre. Petit recadrage de notre part. Réaction immédiates des filles: "mais quoi, il va rien nous arriver"!!! Non, non, il s'agit juste de ne pas dire oui à toute demande.
Plus tard dans la soirée, nous débarquons pour une petite promenade sur l'ile qui est en fête à l'occasion des régates de Chausey. Et le soir, nous irons danser, nous joignant, sur le parquet de bal, à un mélange de vacanciers débridés, de marins enivrés et de jeunes excités. Le tout dans une ambiance bon enfant. C'est ensuite à la lueur de nos lampes que nous retrouvons le dinghy à marée basse et le portons à l'eau à tatons. Le retour au bateau se fait dans une nuit noire où il nous faut louvoyer en faisant appel à notre intuition et sens de l'orientation, entre les rochers et bateaux que nous découvrons au fur et à mesure qu'ils se dressent devant nous.
C'est l'occasion d'une petite montée d'adrenaline et d'une bonne rigolade.
Bisous. Bonne nuit.
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