mercredi 15 août 2012

au pays de Dinan

quelques jours à Flâner....sur les bords de Rance.


Nous voilà donc avec Anatole pour commencer notre séjour estival . Guère le temps de partir en mer en cinq jours. Nous faisons donc le choix de découvrir les richesses locales.

Le programme commence comme prévu, le mardi  après-midi, par un grand galop sur la plage en baie d'Arguenon organisé par l'Ecurie du Gallais.


La marée est basse, le temps estival enfin au rendez-vous, les chevaux et les cavaliers trépignent dans l'attente des sensations qui s'annoncent. Aussitôt la tenue de rigueur revêtue, la chevauchée se dirige vers la grande bleue et  les gerbes d'eau qui nous atteignent déclenchent émotions, rires et discussions animées. Chacun évoque un petit bout de ses vacances, de  ses expériences équestres, de sa vie, ou de ce qui l'amène à cette aventure d'une après midi. Les barrières tombent, entre pays, générations, rang social. Nous sommes tous grisés par le même plaisir et l'intense liberté du moment offert.



Une belle galopade en ligne au long des bouchots découverts, rappelle à Claire, d'émus souvenirs de galops dans les vignes bordelaises, l'été de ses 17 ans.

Après les soins aux chevaux,  la soirée se termine au restaurant 'le buveur de lune" que nous aimons tant à St jacut, d'où nous avons une autre vue sur la baie.





Le mercredi, pendant que "petite Mme" se charge d'un ravitaillement en bonne et due forme, Antoine entreprend de remplacer les pales de l'éolienne qui , il faut le dire, sont vraiment plus silencieuses.


Pales de l'éolienne air breeze



 Nous n'aurons que peu d'occasions de bloquer son fonctionnement dorénavant. Le gène sonore est minime et nous n'avons plus la crainte de perturber les voisins de mouillage ou au port.

Sans regrets pour la dépense. 


Puis après un doux déjeuner au soleil, nous ferons un petit tour "en ville" chez le shipchandler qui a commandé et reçu pour nous une poignée pour les coinceurs de drisses, et nous terminons la journée par la visite du Moulin à marée du Prat, restauré il y a peu de temps  par un groupe de bénévoles enthousiastes, alors qu'il était en ruine et enfoui sous 4 mètres de vase, encouragés par le maire de la commune, en dépit des restrictions imposées par les autorités.



Un jeune guide nous dévoilera tous les secrets et difficultés de la restauration et mettra en route pour nous la roue à eau qui actionne les meules pour moudre le grain. 
La puissance dégagée est palpable, et nous découvrons toutes les astuces dont le meunier se servira pour optimiser la rotation du système. Si la roue tourne trop vite, les étincelles pourraient mettre le feu à l'ensemble, à l'opposé, une rotation trop lente, ne donnerait pas une mouture suffisamment fine et de belle qualité. Tout un savoir faire que nous avons plaisir à partager avec notre fiston.  



Avant de rentrer, nous faisons un petit détour par la cale de Mordreuc afin de saluer la fidèle "madame le phoque", qui veille au soleil sur la plage.


Nous arrivons au mouillage du Lyvet au moment où le soleil se cache derrière le coteau de la Rance et la lumière nous ravie comme à chaque fois. Tout est calme et paisible.










Le temps est toujours clément, voire même chaud. C'est par cette belle journée du jeudi,  que nous partons, comme des pèlerins, à la (re)découverte du Mont saint Michel. Nos visites précédentes nous avaient laissé un gout d'inachevé. Nous préparons donc bien notre journée de visite afin de revenir comblés.

La vie appartient à qui se lève tôt!?.... Alors debout la troupe, nous levons le camp vers 9h. C'est déjà tard pour certains, trop tôt pour les autres. Le vision que nous avons d'une même réalité est bien liée à la perception que chacun s'en fait, associée à ses propres expériences ou besoins. 

Lorsque nous arrivons, le flot de visiteurs est encore raisonnable. Nous  prenons place à bord du bus/navette après avoir prit le temps de regarder les informations concernant les travaux en cours, relatifs à l''aménagement du rivage , des prés salés alentours, et de la Baie. 


Nous commençons notre visite par  l'archéoscope : un spectacle son et lumière dans le rocher du Mont,  pour conter l’histoire de la construction de ce fabuleux monument élevé à la gloire de Dieu. La présentation est claire, attractive et nous donne les éléments essentiels pour nous imprégner de l'atmosphère et de l'histoire des lieux. Anatole est souriant et captivé. la journée s'annonce bien.

Nous continuons notre escalade/escapade des petites ruelles et notre itinéraire nous conduit au musée historique où sont rassemblés: 
- une collection d'objets locaux anciens (armes, peintures, sculptures, montres).
- une reconstitution animée de la vie dans l'abbaye et les maisons des personnalités du Mont, ainsi que dans dans la prison, les cachots, et les oubliettes. 
- un périscope du XIXème siècle permet d'observer toute la Baie en vision panoramique.                   




 Après une pause à l’abri du soleil et dans le calme d'une ruelle, 










nous terminons par la découverte guidée de L'abbaye



Nous avons eu le bonheur et la chance d'être accompagnés par un guide qui nous a fait une visite remarquable, émouvante, captivante et sommes sortis de l'abbaye rempli de ce mystère et de cette force qui pousse les hommes à accomplir de belles et magnifiques splendeurs.





Comblés, nous faisons une halte à cancale pour nous régaler d'une belle assiette d'huitres sur le port et rejoignons Saint Samson dans la soirée.


Le vendredi matin sera consacré à soigner une blessure  mineure sur un doigt d'Antoine qui s'est infectée et a évolué en panaris. Le pansement quotidien sera dès lors, source d’intérêt général pendant toutes les vacances.


L'après-midi, nous optons pour une très belle promenade à vélos, le long de la Rance, que nous louons au bar "le bord de Rance "à Lanvallay .



Nous ferons une 20e de KM tranquillement, sur le chemin de halage, profitons de la sérénité du cadre, admirons quelques charmantes maisons d'éclusiers , croisons des bateliers et vacanciers qui prennent leur temps.
Que c'est agréable de faire de même et de ne pas avoir de pression, si ce n'est celle dont la mousse glissera le long du verre, au retour de la promenade.
 Pas de marée , de vent à surveiller, de repas à inventer.... C'est les vacances qui s'installent vraiment. 



Le soir même, la visite théâtralisée de Dinan (ville d'art et d'histoire), nous permettra de découvrir les secrets de l'architecture médiévale, la vie des marchands et bourgeois, les conflits d’intérêts des uns et des autres à l'époque où la vie du port avait encore un rôle décisif dans l'économie locale.

"Une guide conférencière interrompue par deux comédiens espiègles, c'est la recette des visites théâtralisées qui investissent Dinan, dans une ambiance XVIIIe siècle.

Sortir des sentiers battus et découvrir le patrimoine bâti de façon originale, c'est le souhait du service patrimoine de la ville de Dinan qui propose ces visites théâtralisées! Les comédiens Benoît Remaud et Christophe Valerio campent les personnages de deux Chouans cherchant à fuir Dinan, suite à l'échec de leur complot. Pas si facile de sortir d'une ville fortifiée sous le coup d'un couvre-feu, en pleine période révolutionnaire! L'occasion de découvrir quelques hôtels particuliers comme celui de Pontbriand, rue de la Lainerie, ou celui de Wogan, Grand'rue."

La nuit tombée, nous partons à la rencontre de Constance qui arrive en train à Saint Malo de façon à commencer notre périple nautique, dès le lendemain matin.


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