lundi 15 août 2016

EntreTréguier et Lannion

Monsieur et Madame sont dans un bateau....et voguent et voguent, au gré du vent. 

Quelle douceur de pouvoir profiter de l'instant présent. Pas de chalenge, pas d'horaires, juste la marée et le temps des romans. Des petites étapes et des escales tranquilles en perspective.
Nous mettons cap à l'ouest et faisons une première escale dans l'anse de Sainte Anne, que nous rêvions d'explorer  sans avoir pris le temps de le faire, au milieu du chaos de granit rose de Ploumanach , avant de poursuivre jusqu'à la rivière de Lannion le lendemain, le Yaudet. 






Après cette soirée et nuit paisible, nous faisons une courte escale à Trébeurden, le temps d'une marée et de faire le plein de gaz et carburant. L'entrée est bien balisée et un seuil mobile maintien le niveau du bassin à flot. Une porte balisée donne la hauteur d'eau.  Nous trouvons tout ce qu'il nous faut à la marina que nous ne connaissions pas encore.  Nous ne sommes pas séduits par les lieux, mais apprécions les commodités et services proposés. 


Cela confirme notre gout pour les criques sauvages et préservées, et nos choix de  navigations. 


Nous voilà donc repartis et déterminés à explorer l'anse de Buguélès, qui nous fait rêver depuis plusieurs années, entre Port Blanc et la rivière de Tréguier

L'entrée est délicate au milieu des cailloux, mais facilement repérable et balisée. Après avoir pris le temps de choisir notre emplacement de mouillage, nous tombons sous le charme des lieux et resterons là plusieurs jours. C'est un bonheur pour les biquilles et les bateaux qui échouent. L'entrée de la baie n'est pas très abritée par gros temps à marée haute, comme à Port Blanc, mais de nombreux ilots et recoins permettent de se mettre facilement à l’abri du ressac. Nous passerons une journée entière à randonner à pied et explorer la campagne, tout autour de la presqu'ile de Plougrescant, en partant de l'anse de Pellinec. Nous découvrons de petites anses "secrètes", des points de vue à couper le souffle, des manoirs abandonnés ou magnifiquement restaurés, des petites maisons bretonnes. 

Nous déjeunons dans un lieu insolite et multiculturel, le restaurant-librairie "chez Constance". On y danse, discute, boit, mange, débat, vit!.... voilà qui contredit l'idée de désertification des campagnes.





















Avant de commencer notre retour progressif vers l'Est, nous fêtons dignement l'anniversaire du cousin Nicolas, un verre dans une main et des huitres dans l'autre, au dessus du gouffre à la pointe du château. 





Nous partageons nos découvertes en famille et lançons de nouvelles invitations à bord. Cette saison de navigation sera bel et bien marquée par l'alternance de temps festifs, solitaires, paisibles, sociaux, familiaux. 

Et nous voilà repartis à la voile, au petit matin, marée oblige, pour rejoindre Bréhat et le port de la corderie sur la cote Ouest, enclave entre l'ile nord et sud.  La visibilité est dégagée, nous visons le grand phare des Héaux, sommes toujours amusés par les marmites de courant, repérons les alignements et amers à la cote, et mouillons dans la soirée au fond de l'anse. 

entrée de la corderie

la corderie à marée basse

Bréhat. amer du Rosédo


Nous sommes toujours sous de bonnes augures. Le temps se maintient. Il fait beau et nous profitons de ces conditions estivales. Nous visitons cette année la verrerie à la citadelle en passant par le camping . C'est un petit camping municipal, au milieu des arbres, qui donne envie de s'y poser. Nous rentrons avec des idées à partager pour les amateurs de randonnées nautiques en kayak de la famille. 

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