mercredi 2 septembre 2009

De Tréguier à Fréhel.

Tréguier. Rivière chargée de souvenirs familiaux. Claire n'y est pas revenu depuis 30 ans, période où elle naviguait en famille sur Saudade, le Kingfisher26 de ses parents. Elle avait 13 ans.

En vrac:
- grand-mère (Vyvien) était tombé à l'eau, depuis le ponton. Grosse frayeur mêlée à une franche rigolade de tout le monde sauf de l'intéressée bien sûr, qui est frigorifiée et furieuse.
- On y avait acheté deux duvets qui sont encore utilisés sur notre Phoenix
- Claire a eu droit à une paire de bottes "aigle" blanche qu'elle porte toujours. C'était la période où elle faisait autant attention à son look que sa grande fille aujourd'hui.
- l'arrivée au ponton est hasardeuse sans un bon moteur car le courant traversier complique l'amarrage. Saudade en avait fait l'expérience et y avait laissé un peu de peinture.

Aujourd'hui, nous arrivons sous la pluie, à la voile, à l'étale.
Tout est calme et silencieux.
Le rivage est bordé de belles maisons, de taille et styles variable.
Nous nous régalons et le ciel se dégage.

A l'arrivée le maitre de port nous accueille et nous l'observons plus tard manier son bateau avec dextérité pour guider les plaisanciers dans leurs manœuvres d'accostage.



Les enfants apprécient cette étape "marina". Claire utilise la laverie jusqu'à la fermeture. Nous fêtons l'anniversaire d'Antoine.
Un plein de courses et une belle promenade en ville le lendemain donnent à Claire et Antoine l'envie de revenir visiter cette ville sans les enfants qui n'apprécient que modérément les visites touristiques.
Dans le panier de papa et maman, il y a des steaks et des frites!!!!!avec une bonne rasade de Ketchup. Que du bonheur dans l'assiette pour nos jeunes et Anatole prépare ce bon repas.

Nous voilà rassasiés et repartis pour passer au milieu des cailloux vers les Héaux et Bréhat. Nous sommes au près, puis après avoir viré la bouée ouest , nous pouvons abattre et hisser à nouveau le spi. Nous passons au milieu des remous entre la rivière du Trieux et le nord de l'archipel. Les enfants toujours sereins nous étonnent. C'est pourtant assez impressionnant de réaliser la force de ces courants marins qui réveille toujours cette sensation d'humilité face à la mer.
Après une courte escale à Bréhat pour la nuit, nous traversons à nouveau la Baie de Saint Brieuc pour pouvoir accueillir Augustin le lendemain.

Quelle ne sera pas la joie de l'équipage de voir de près des dauphins nager autour de nous. Tous aux jumelles et c'est quand même plus excitant qu'à Marine-land, même si c'est en Californie.

Le grand Léjon au milieu de la Baie et Joséphine contente à la barre.

Sans parler de "marin junior", notre pilote rebaptisé, qui nous décharge agréablement dans les longues navigations simples. Encore une nouveauté de cette année que nous avons adapté avantageusement à notre Biloup.
Nous voilà en fin d'après-midi au pied de Fréhel après quelques virements de bord car nous sommes à nouveau au près serré et une fois en Baie de Saint Cast, arrivons rapidement avec l'aide du flot aux Hébiens, puis à saint Jacut à la tombée de la nuit. Nous connaissons bien le petit port du Chatelier ce qui nous permet de mouiller sans inquiétude dans la pénombre, à l'abri de la houle. Augustin nous rejoindra le lendemain selon nos consignes. Nous partons sans tarder car les coefs diminuent fortement et nous risquerions de rester coincés là si nous ne prenons pas garde à la hauteur d'eau. Tout va bien. Nous avons bien dormi et il est à l'heure.

Cet échouage nous permettra de constater que notre safran a été sérieusement endommagé . Une des ailettes latérale est cassée. C'est la deuxième fois!...Probablement le résultat de notre échouage malheureux et mouvementé à Locquirec. Cela ne porte pas de conséquences à la navigation, mais nous avions constatés depuis ce jour que nous échouions penchés vers l'arrière, sans avoir établi le lien avec la mésaventure. En fait , les ailerons latéraux donnent un support à l'arrière qui évite au bateau de s'enfoncer dans le sable ou la vase lors des échouages. Nous décidons donc que nous remplacerons ou réparerons le safran cet hiver, en fonction des conseils que nous obtiendrons au chantier .

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