Tréguier. Rivière chargée de souvenirs familiaux. Claire n'y est pas revenu depuis 30 ans, période où elle naviguait en famille sur Saudade, le Kingfisher26 de ses parents. Elle avait 13 ans.


En vrac:
- grand-mère (Vyvien) était tombé à l'eau, depuis le ponton. Grosse frayeur mêlée à une franche rigolade de tout le monde sauf de l'intéressée bien sûr, qui est frigorifiée et furieuse.- On y avait acheté deux duvets qui sont encore utilisés sur notre Phoenix
- Claire a eu droit à une paire de bottes "aigle" blanche qu'elle porte toujours. C'était la période où elle faisait autant attention à son look que sa grande fille aujourd'hui.
- l'arrivée au ponton est hasardeuse sans un bon moteur car le courant traversier complique l'amarrage. Saudade en avait fait l'expérience et y avait laissé un peu de peinture.
Aujourd'hui,
nous arrivons sous la pluie, à la voile, à l'étale.
A l'arrivée le maitre de port nous accueille et nous l'observons plus tard manier son bateau avec dextérité pour guider les plaisanciers dans leurs manœuvres d'accostage.
Tout est calme et silencieux.
Le rivage est bordé de belles maisons, de taille et styles variable.Nous nous régalons et le ciel se dégage.
A l'arrivée le maitre de port nous accueille et nous l'observons plus tard manier son bateau avec dextérité pour guider les plaisanciers dans leurs manœuvres d'accostage.
Les enfants apprécient cette étape "marina". Claire utilise la laverie jusqu'à la fermeture. Nous fêtons l'anniversaire d'Antoine.
Un plein de courses et une belle promenade en ville le lendemain donnent à Claire et Antoine l'envie de revenir visiter cette ville sans les enfants qui n'apprécient que modérément les visites touristiques.
Dans le pan
Nous voilà rassasiés et repartis pour passer au milieu des cailloux vers les Héaux et Bréhat. Nous sommes au près, puis après avoir viré la bouée ouest , nous pouvons abattre et hisser à nouveau le spi. Nous passons au milieu des remous entre la rivière du Trieux et le nord de l'archipel. Les enfants toujours sereins nous étonnent. C'est pourtant assez impressionnant de réaliser la force de ces courants marins qui réveille toujours cette sensation d'humilité face à la mer.
Après une courte escale à Bréhat pour la nuit, nous traversons à nouveau la Baie de Saint Brieuc pour pouvoir accueillir Augustin le lendemain.

Le grand L

Sans parler de "marin junior", notre pilote rebaptisé, qui nous décharge agréablement dans les longues navigations simples. Encore une nouveauté de cette année que nous avons adapté avantageusement à notre Biloup.

Cet échouage nous permettra de constater que notre safran a été sérieusement endommagé . Une des ailettes latérale est cassée. C'est la deuxième fois!...Probablement le résultat de notre échouage malheureux et mouvementé à Locquirec. Cela ne porte pas de conséquences à la navigation, mais nous avions constatés depuis ce jour que nous échouions penchés vers l'arrière, sans avoir établi le lien avec la mésaventure. En fait , les ailerons latéraux donnent un support à l'arrière qui évite au bateau de s'enfoncer dans le sable ou la vase lors des échouages. Nous décidons donc que nous remplacerons ou réparerons le safran cet hiver, en fonction des conseils que nous obtiendrons au chantier .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire